Je l’ai croisé dans un bar. Freddy n’a pas arrêté de me regarder tout l’après-midi. Il y avait quelque chose en lui qui m’attirait, alors de temps en temps je tournais la tête et le voyais, me regardant, feignant d’être attentif à la conversation qui se déroulait à sa table. Au bout d’un moment il me fit un clin d’œil, se leva et alla droit à la porte où se trouvait le petit dessin de la silhouette d’un homme avec un chapeau melon et une canne. Le service des messieurs.
Il marquait parfaitement chaque biceps, chaque saillie de ses abdos. Il était en short. Il s’était déshabillé à la vitesse de l’éclair et était déterminé qu’un autre gars comme moi qui l’aimait bien le verrait en sous-vêtements.
Il baissa la tête, saisit les côtés du slip avec ses pouces et commença à baisser, très lentement, les gayumbos. Sous le nombril, sur le ventre, je pouvais voir le tatouage du chat de l’histoire d’Alice au pays des merveilles. C’est à ce moment-là que j’ai eu envie de devenir folle, qu’il n’arrêtait pas de baisser la gomme, que la vision de ses obliques parfaites me rendait super dur.
Quand j’ai vu sa très grosse queue, quand la capote ne recouvrait que son sexe et que son sexe était sur le point de bondir en avant comme les rouages d’une horloge en l’ouvrant. Freddy leva alors les yeux. Ma respiration lourde. Son visage grave et déterminé. Je mourais d’envie de me mettre à genoux devant lui, qu’il me prenne la tête par derrière d’une main et me nourrisse de tout ce qu’il cachait dans le coquetier.